C'est une 5e année qui se termine.
Et pas la moindre au niveau difficultés. Oh que non !
Mais résilience (ou robustesse) semble être le maître-mot lié à la gestion d'une école alternative.
Les évènements s'enchaînent durant une année.
Des choses se font, se défont, puis tout se fond.
Les aléas surgissent, chassés par d'autres, avant d'être balayés par des bonheurs fugaces.
Ce sont tous ces instantanés qui font la vie d'une école comme la nôtre ; lui donnent sa saveur, son sel, sa douce amertume parfois. Et cette année n'a pas été avare de tels moments. Alors, submergés parfois, nous sommes retournés aux racines du projet fou d'1, 2, 3 Colibris ; remontés à l'origine, à l'essence-même, au Pourquoi.
Cette question centrale que l'on oublie souvent de se poser à force de faire sans pauser, défaire sans réinterroger, refaire sans repenser.
Il a donc fallu être malmenés tels des volets battus par des vents contraires, pour revenir à ce fameux Pourquoi ?
Pourquoi désirer changer les choses avec l'école ?
Pourquoi croire encore y arriver et être brûlé par le souffle toujours plus chaud de l'incendie ?
Pourquoi vouloir continuer malgré tout, quand tant de signaux instillent l'idée d'arrêter ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Parce que tout n'est pas perdu.
Parce que les enfants d'aujourd'hui seront les adultes de demain.
Parce ce que le jour d'après — annoncé sombre — sera éclairé par ces même enfants éveillés au changement.
Parce que changer les choses apporte du bonheur ; même ténu et bref, il construit au plus profond de soi.
Parce que.... Parce que.... Parce que !!!
L'équipe d'1, 2, 3 Colibris n'est pas seule à œuvrer à cette révolution. Et elle sait Pourquoi.
Comme le disait Winston Churchill : "Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu'il ne nous prenne par la gorge".
Alors action !